À propos de nous
Le projet Églises vertes est un héritage d'une organisation canadienne du même nom qui était un organisme de bienfaisance enregistré de 2015 à 2024.
Notre histoire
Depuis les premières communautés de base, la spiritualité chrétienne était fondée sur un cœur ouvert aux pauvres, aux malades, aux exclus et à toute la Création. Depuis la prise de conscience de la crise écologique actuelle, les chrétiens du Canada se mobilisent pour réduire leur empreinte écologique et ainsi protéger la Création de Dieu.
En 2006, la Maison St-Colomba (à Montréal, QC) engage une étudiante, Fannie Couture, à titre d’animatrice pour l’été dans cette mission de l’Église unie. Remplie de zèle écologique, elle propose plusieurs solutions, telles que le recyclage dans toutes les salles, ainsi que le compostage et un petit jardin le long du bâtiment. Le « Projet Église verte » fait rapidement son chemin dans les priorités de la révérende Patricia Murphy, la directrice de la Maison St-Columba. Elle partage ce projet avec d’autres pasteurs du Consistoire de Montréal de l’Église unie du Canada.
En 2007, le comité Justice et relations œcuméniques globales (JGER), dont Roger Snelling est président, fonde le comité du Projet Église verte. Rapidement, deux autres lieux se joignent au projet : la Mission communautaire de Montréal (MCM), l’Église unie de Cedar Park. Mme Claire Lyke était la coordonnatrice.
En 2008, le nouveau coordonnateur, Isaac Mundy, consolide le réseau en organisant des activités en collaboration avec quatre lieux : l’Église unie Beaconsfield, l’Église unie Summerlea, Camino de Emaus et le Séminaire uni. Le site internet est lancé, offrant la possibilité aux églises d’échanger les outils qu’elles ont développés.
En 2009, Isaac Mundy quitte pour terminer sa maîtrise et Norman Lévesque devient le premier coordonnateur catholique avec la mission de rendre le projet œcuménique dans le Grand Montréal. Des églises catholiques et anglicanes se joignent rapidement.
En 2010, le 1er Colloque des Églises vertes se tient à l’Église Saint-Charles (Montréal, QC) au mois de février et rassemble 150 personnes. L’aspect œcuménique est valorisé. Au mois de septembre, le projet intègre tout naturellement le Centre Canadien d’Oecuménisme et porte désormais le nom de programme Église verte. Il devient un programme national, d’un océan à l’autre.
En 2011, le programme lance la Trousse Église verte qui contient des ressources qui peuvent guider le comité vert d’une communauté chrétienne à prendre le virage vert. Cette trousse comporte trois sections : l’action, la sensibilisation et la spiritualité. La même année, le programme aide le Domaine Côte d’Ardoise à authentifier l’une de ses bouteilles à titre de « vin de messe », évitant ainsi l’achat de bouteilles importées de la Californie.
En 2012, le 2e Colloque des Églises vertes se tient à l’Église Saint-Nicéphore (Drummondville, QC). Une foule de 130 personnes vient écouter M. Steven Guilbeault et Sr Esther Champagne. Des communautés chrétiennes de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse et de la Colombie-Britannique se joignent au programme, démontrant un rayonnement grandissant au Canada.
En 2013, le directeur, Norman Lévesque, se rend près de Toronto (ON) pour prêcher une retraite intitulée « Prendre soin de la Création » à 50 missionnaires de Scarboro Missions pendant toute une semaine. Des communautés chrétiennes Quakers et Évangéliques se joignent au programme. Le rayonnement œcuménique grandit.
En 2014, le programme Église verte a commencé à demander une contribution annuelle aux communautés chrétiennes inscrites. Le programme offre aussi un service de conférences et de formations.
En 2015, le 14 avril, s’est déroulé le 3e Colloque des Églises vertes à la ville de Québec. Le cardinal Gérald Cyrien Lacroix était présent. Le Réseau des Églises vertes a également entamé le processus d’enregistrement à titre d’organisme de bienfaisance.
En 2016, le Réseau des Églises vertes a célébré son 10e anniversaire avec un gala à la Maison de St-Columba.
En 2017, le 11 mai, s’est déroulé le 4e Forum des Églises vertes à Ottawa, lors du 150e anniversaire du Canada. Il y eu la présence des Premières Nations, et une présence (virtuelle) de la ministre de l’environnement, Mme Catherine McKenna. Ce fut également l’année de plusieurs ateliers et conférences en Alberta. La boite à outils « Temps pour la Création » fut produite pour la première fois.
En 2018, Gregory Lynch a été engagé comme nouveau directeur. Il est également un excellent apiculteur ! (Norman Levesque a rejoint le conseil d'administration). L’organisme lance un nouveau site internet et fait connaitre son plan triennal avec son objectif de 200 églises vertes en 2020. (Nous n'avons jamais atteint cet objectif, surtout parce que nous n'avons pas trouvé de nouveaux fonds)
En 2019, les 19 et 20 octobre, le Forum des Églises vertes s'est tenu au sanctuaire Notre-Dame-du-Cap (Trois-Rivières, QC). Environ 120 personnes ont participé à deux jours de présentations, d'ateliers et de prières pour célébrer " Le don de l'eau ".
En janvier 2020, nous avons accueilli une nouvelle directrice, Erica Follon, qui travaillait auparavant sur un jardin vertical à l'église unie de Westmount Park, l'une des églises vertes enregistrées. La pandémie de covid-19 a frappé en mars 2020, entraînant la fermeture des églises pendant plusieurs mois. Nous sommes restés en contact avec nos églises vertes grâce à des bulletins d'information, des appels téléphoniques et des courriels. L'organisme a aussi lancé son plan pour atteindre 250 églises avant 2025.
En 2021, nous avons célébré notre 15e anniversaire... virtuellement ! Des conférenciers invités ont contribué à la réalisation de 15 vidéos sur divers sujets. La même année, nous avons lancé le projet "Efficacité énergétique des églises" qui a aidé 25 communautés chrétiennes à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à améliorer l'efficacité énergétique, à améliorer la conservation de l'eau et à réduire les factures d'énergie. Le projet "Recyclage 101" a également aidé 9 églises à mettre en place des pratiques de recyclage de base.
En 2022, le projet vidéo "Semences du monde" a pour but d'inspirer la protection de la Création et de présenter les initiatives de nombreuses communautés chrétiennes.
En 2023, nous avons réalisé la boîte à outils Temps pour la Creation pour la dernière fois (car une version internationale était désormais produite). Nous avons également été impliqués dans le projet Église-Refuge qui tente de préparer la façon dont les églises peuvent aider la communauté locale en temps de crise climatique. La même année, Maxime Scrive, un homme qui fait un doctorat sur la transition verte des églises, a été engagé comme nouveau directeur avec beaucoup de vision pour les églises vertes. Le bureau national déménage à Québec.
En 2024, nous avons donné une présentation majeure aux prêtres et aux associés pastoraux à Gatineau. Ensuite, nous avons reçu des mauvaises nouvelles. Quelques congrégations religieuses nous ont fait savoir qu'elles ne pouvaient plus continuer à financer notre organisme. L'absence de sources de financement fiables a placé l'organisme dans une situation difficile, incapable de générer une mobilisation suffisante pour se renouveler. La décision de fermer l'organisme a été prise lors d'une assemblée générale extraordinaire, le 23 avril. Le site web, les vidéos et les cours en ligne demeurent disponibles.
L'histoire du projet Églises vertes n'est pas terminée. Deviendra-t-il un programme d'une autre organisation caritative nationale ? Quoi qu'il en soit, sa mission se poursuit à travers tous les projets dans lesquels les églises et les diocèses réduisent leur impact sur la bonne Création de Dieu. C'est une mission à laquelle Dieu nous appelle, non seulement pour louer le Créateur, mais aussi pour prendre soin de la Création qu'Il aime (Ps 145).
Nos défis
Notre logo
Le projet Églises vertes est représenté par un logo très dynamique.
Le vert est un choix judicieux puisque notre organisme est à la défense de l’environnement. Cette couleur nous rappelle que la végétation est à la base de la vie sur terre, du petit brin d’herbe à la grande forêt boréale. Dans la tradition de l’Église, le vert symbolise l’espérance, une vertu centrale de notre organisme.
La croix dans la feuille est un signe de notre foi commune en Jésus Christ. Les Écritures nous rappellent que «tout est créé par lui et pour lui» (Colossiens 1, 16).
La feuille d’érable verte est le signe que ce projet s'adresse aux Églises au Canada, un pays d’une largeur d’environ 7000 km d’un océan à l’autre à l’autre, et s'étendant au nord jusqu'à la région polaire. Ce vaste pays et ses ressources est un don que Dieu nous confie à titre d’intendants.