Capsules écolos

Capsules écolos

 

Vous cherchez une manière de sensibiliser les membres de votre communauté à l’environnement, mais avec une touche biblique à la fois ? Vous tombez bien, car nous avons préparé des petites capsules en ce sens qui pourront vous servir toute l’année.

Choisissez un mois et intégrez ces capsules dans votre feuillet, bulletin ou journal de communauté.

 

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

 

 

Janvier (1)

« ‘Maître, que dois-je faire pour recevoir en partage la vie éternelle?’ Jésus lui dit : ‘Dans la Loi qu’est-il écrit? Comment lis-tu?’ » (Luc 10 : 25-26)

C’est le moment de faire ses résolutions de l’année. C’est une noble période au cours de laquelle on regarde en avant pour s’améliorer. En regardant le monde avec les yeux de la foi, nous avons la capacité de rayonner la lumière de Dieu dans les coins les plus sombres.
Avez-vous pensé à une résolution écologique cette année? Il doit y avoir une chose que vous n’aviez pas le courage de changer et maintenant, c’est votre chance de l’inscrire à votre agenda. Ce pourrait être du recyclage ou du compostage, des légumes biologiques ou des produits ménagers écologiques. Cela pourrait être au sujet de votre jardin ou votre vélo, l’économie d’eau ou simplement d’éteindre la lumière.

 

Janvier (2)

« Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous le boisseau, mais sur son support, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. » (Matthieu 5, 15)

Maintenant que nous sommes au cœur de l’hiver, nous mettons notre chauffage à son plein régime. C’est aussi l’heure de prendre conscience de l’énergie gaspillée due aux fuites d’air et à une mauvaise isolation. Réduire la demande en énergie permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Faites le tour de votre maison et recherchez les sorties d’air autour des portes, fenêtres, plinthes électriques et prises électriques. Assurez-vous qu’il n’y a pas de meubles qui bloquent cette inspection. Isolez vos fenêtres avec une pellicule plastique (disponible dans tous les centres de rénovations et magasins à grande surface).
Enfin, faites appel à une évaluation d’efficacité énergétique, pour qu’un spécialiste vienne vous conseiller sur les améliorations à apporter qui vous permettront de réaliser d’importantes économies sur vos frais de chauffage. De plus, il existe des subventions pour vous permettre de réaliser ces travaux. Vous trouverez plus d’informations dans la section « Efficacité énergétique » du site de Ressources naturelles Canada : www.rncan.gc.ca.

 

Janvier (3)

« Jésus s’avança un peu plus loin et vit Jacques et son frère Jean, les fils de Zébédée. Ils étaient dans leur barque et réparaient leurs filets. » (Matthieu 4, 21)

Dans notre société consommatrice et matérialiste, nous sommes portés à jeter les choses plutôt que de les réparer. L’un des meilleurs exemples : nos vêtements.
Pourquoi ne pas penser à des alternatives pour qu’un vêtement puisse être conservé plus longtemps? Si une chemise ou une paire de jeans sont déchirés à la couture, c’est possible de recoudre avec du fil et une aiguille. Pour une réparation plus minutieuse, demandez au nettoyeur (ou, pourquoi pas, à un membre de votre communauté?). Et si, après le Temps des Fêtes, vos vêtements sont plus serrés, apportez-les dans une friperie locale et achetez aussi quelques morceaux pour les encourager. Pensez à réparer et réutiliser vos objets au lieu de tout jeter à la poubelle.

 

Janvier (4)

« Il planta un tamaris à Béer-Shéva où il invoqua le SEIGNEUR, le Dieu éternel, par son nom. » (Genèse 21, 33)

Même si le paysage est tout blanc à ce temps-ci de l’année, ce n’est pas trop tôt pour penser à verdir l’église en prévision du printemps. Le rituel de planter un arbre pour célébrer un baptême ou pour symboliser la nouvelle vie qui accompagne la Résurrection (aussitôt que la neige est fondue après Pâques!).
Si vous décidez de planter un arbre autour de l’église, sachez qu’’il perd ses feuilles à l’automne et, par conséquent, il sera plus utile du côté sud du bâtiment. En été, les feuilles fournissent de l’ombre pour bloquer les rayons directs du soleil, ce qui réduit les coûts de climatisation. En hiver, l’arbre sans feuilles laissera passer les rayons du soleil, réduisant les coûts de chauffage.

Janvier (5)

« Ainsi, celui qui plante et celui qui arrose sont sans importance : seul Dieu compte, lui qui fait croître la plante. » (1 Corinthiens 3, 7)

Il fait si froid dehors et vous passez beaucoup de temps à l’intérieur. Mais l’air à l’intérieur de votre maison peut être pollué, notamment de benzène et de formaldéhyde qui émanent de certains matériaux de construction. La solution? Adopter quelques plantes purificatrices d’air dont même la NASA recommande pour les futures stations spatiales.
La dracena (Dracaena) est une plante originaire des régions tropicales qui filtre très efficacement l’air.
La plante araignée (Chlorophytum comosus) est facile à cultiver. Elle préfère  être suspendue dans un endroit bien ensoleillé.
La langue de belle-mère (Sanseveria trifasciata) apprécie le plein soleil et ne nécessite qu’un arrosage minime. Idéale pour les débutants.

 

Janvier (6)

« Ils en prennent pour se chauffer ou pour cuire leur pain.. » (Esaïe 44, 15)

Au moment où nous consommons une si grande quantité d’électricité en hiver, il est important de réduire et d’étaler sa consommation pendant « l’heure de pointe », entre 16h et 20h. Par exemple, vous pouvez reporter de quelques heures l’utilisation de vos électroménagers (sécheuse, lave-vaisselle), tout simplement. Laissez-vous un aide-mémoire sur l’appareil.
Ensuite, l’utilisation améliorée de la cuisinière peut également réduire la consommation d’énergie. Il est recommandé d’éteindre la plaque chauffante ou le four 5 minutes avant la fin de la cuisson pour profiter de la chaleur résiduelle. Également, déposer le couvercle sur la casserole permet de concentrer la chaleur et économise de 20 à 30% d’énergie. Astucieux!

Janvier (7)

« Tu les fais boire au fleuve de ta bonté. » (Psaume 36, 9)

C’est la période des breuvages chauds et des tisanes. Quelle est l’alternative la plus écologique? Certainement d’acheter les tisanes en vrac;  moins coûteux et moins d’emballage. En plus, la tisane en vrac libère plus d’arôme, car elle n’a pas été entreposée aussi longtemps. De plus en plus de magasins se spécialisent dans le thé et la tisane en vrac. Essayez-les.
Pour l’infusion, utilisez une cuillère à pincette, une boule à thé ou une théière. Ils sont réutilisables et on peut s’en procurer facilement. En plus de l’aspect écologique, vous pourrez bénéficier d’une plus grande variété en choisissant camomille et vanille un soir, puis tilleul et camomille le soir suivant.

 

Janvier (8)

« Puis tu feras une table en bois d’acacia, longue de deux coudées, large d’une coudée, haute d’une coudée et demie. » (Exode 25, 23)

Que faire lorsqu’il est temps de changer ses meubles? D’abord, ne les mettez pas au chemin pour la collecte des ordures. Favorisez le don envers un organisme de votre ville, une friperie ou l’Armée du salut. Si le meuble est une antiquité, confiez-le à un antiquaire.
En magasinant de nouveaux meubles, pensez à son empreinte écologique. Les meubles à petit prix se dégradent rapidement. Vous pourriez redonner une vie utile à un meuble usagé ou acheter un meuble de qualité qui durera longtemps. Tentez votre chance auprès des ébénistes de votre région. Il est même possible de demander qu’il soit fait avec du bois certifié FSC*, donc d’une coupe durable de la forêt.
* Forest Stewardship Council : www.ca.fsc.org

 


Février (1)

« Alors les gens de la campagne et des villes de Juda occuperont ensemble le pays, aussi bien les paysans que ceux qui voyagent avec leurs troupeaux. » (Jérémie 31, 24)

 

Avez-vous déjà votre fermier de famille? Il s’agit de s’approvisionner en légumes directement du producteur local. Imaginez des paniers de légumes biologiques (délicieux, frais et sans pesticides) qui sont déposés près de chez vous. Grâce au réseau d’Agriculture soutenue par la communauté (ASC), il existe peut-être un point de chute dans votre quartier ou votre village (même votre église pourrait en devenir un!) pour déguster chaque semaine des légumes, des fruits et même de la viande. Les inscriptions se font généralement aux mois de février et mars, donc recherchez « Agriculture soutenue par la communauté (ASC) » dans votre région.

 

Février (2)

« Un homme vint de Baal-Shalisha et apporta à l’homme de Dieu du pain de prémices : vingt pains d’orge et de blé nouveau dans un sac. Elisée dit : « Distribue-les aux gens et qu’ils mangent! » (2 Rois 4, 42)

 

Lorsque vous planifiez vos repas de la semaine, le choix des aliments frais n’est pas seulement bénéfique pour votre corps, mais il est bénéfique pour la Terre aussi. Nous n’y pensons pas généralement, mais une énorme quantité d’énergie (et de gaz à effet de serre) est gaspillée lors de la production des repas surgelés et des aliments sur-emballés. Si le fait de consommer des aliments déjà préparés et emballés fait partie de vos habitudes, essayez d’inclure des repas avec des aliments frais. Votre corps et la Terre vous remercieront!
Et que faire au mileu de l’hiver quand la végétation dort? Soyez originaux en privilégiant les légumes racines (carottes, pommes de terre, navet, etc.) dans vos recettes. Ils proviennent probablement de la récolte dans votre région.

 

Février (3)

« On lavait à grande eau le char à l’étang de Samarie. » (1 Rois 22, 38)

 

Est-ce que votre voiture est parsemée de taches de sel provenant des routes cet hiver? Si oui, vous songez sûrement à laver votre voiture. Vous serez surpris d’apprendre qu’il est plus avantageux pour l’environnement de faire laver sa voiture au Lave-Auto plutôt que de le faire chez soi. Au Canada, il existe des lois fédérales obligeant les garages à traiter l’eau usée avant de la renvoyer dans les égouts. Lorsque nous lavons notre voiture à la maison, tous les produits chimiques (savon, essence, huile et graisse) vont directement dans les égouts pluviaux et sont rejetés (parfois directement) dans les rivières. Le lavage des voitures au Lave-Auto utilise trois fois moins d’eau qu’au boyau chez soi et vous économiserez aussi du temps!

 

 

Février (4)

« Lorsque Elisée, l’homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi : ‘Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements?’ » (2 Rois 5, 8)

 

En Amérique du Nord, nous coupons des millions d’arbres à chaque année afin de produire des essuie-tout jetables. Afin de réduire notre consommation de produits de papier, vous pourriez conserver un vieux vêtement déchiré et en faire des chiffons pour ramasser les dégâts. La simple réutilisation des matériaux aide à réduire la pression que nous exerçons sur nos forêts. Ce geste aide à préserver les écosystèmes forestiers qui sont une part importante de la biodiversité sur notre planète.

Février (5)

« Qu’ils me remercient d’avoir mis sur leur dos un tissu chaud de la laine de mes moutons. » (Job 31, 20)

La journée nationale de la p’tite laine, une initiative de WWF-Canada, est une façon amusante d’apprendre sur l’importance d’économiser l’énergie pendant l’hiver. Il suffit de baisser le chauffage plus bas pendant cette journée afin de revivre la fraicheur que vivaient nos ancêtres canadiens et d’apprécier nos chandails chauds.
Le chauffage représente 80 % de la consommation d’énergie du secteur résidentiel au Canada et est une source importante d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Si tous les Canadiens réduisaient leur chauffage de seulement 2 °C durant l’hiver, cela permettrait de réduire les émissions de GES d’environ 4 millions de tonnes.

 

 

Février (6)

« Pourquoi son char se fait-il attendre ? Pourquoi tarde-t-il à venir ? » (Juges 5, 28)

Où se trouve la vraie courtoisie? Chauffer la voiture pendant 15 minutes pour les passagers ou économiser l’essence pour assurer un climat viable? Par exemple, 30 minutes de fonctionnement du moteur d’une voiture à l’arrêt émet presque 2 kg de CO2, un gaz à effet de serre. Si on laisse chauffer sa voiture 15 minutes, deux fois par jour pendant une semaine, on brûle l’équivalent de ce qu’on aurait brûlé en 2h30 de route. Illogique de se plaindre du prix de l’essence ensuite!
Ainsi, soyons courtois envers l’atmosphère et le bien commun et cessons de faire rouler le moteur inutilement. Par temps froid, 30 secondes suffisent (selon la CAA) pour réchauffer le moteur, et la chaleur est ensuite mieux répartie parmi les pièces du moteur. Le démarreur à distance, non merci.

 

Février (7)

« Fais-moi entendre ta voix, elle est si agréable, et ton visage est si joli ! » (Cantique des cantiques 2, 14)

Les compagnies de soins de beauté ont réussi à nous laver le cerveau avec l’expression « vous le valez bien », mais est-ce que tous ces produits synthétiques dans la peau sont vraiment un avantage? Ils s’accumulent et peuvent causer des dommages avec le temps. Évitez le BHT et BTA, le p-phenylenediamine, le phtalate de dibutyle, les phtalates et d’autres.
Le beurre de karité est une belle découverte, tout à fait naturelle pour hydrater votre peau. Si vous trouvez les produits biologiques et équitables trop cher, considérez que la quantité à appliquer est moindre, donc le pot durera plus longtemps. En plus, vous encouragerez des coopératives des pays du Sud. Peau en santé, communautés en santé : tout le monde gagne!

 

 

Février (8)

« Que tes seins soient pour moi comme des grappes de raisin, et le parfum de ton haleine comme l’odeur des pommes ! » (Cantique des cantiques 7, 9)

Le 4 février, c’est la journée mondiale contre le cancer. Parmi les 93 600 nouveaux cas de cancer chez les femmes cette année, le cancer du sein est premier type de cancer, selon la Société canadienne du cancer. La jonquille est un signe de support aux victimes et de soutien à la recherche. Quant au ruban rose, il est un signe de soutien aux femmes qui luttent contre le cancer du sein.
Les causes de cancer du sein sont multiples, mais plusieurs sont environnementales. Polluants atmosphériques, pesticides sur les aliments, ingrédients des antisudorifiques sont tous pointés comme des causes probables. La Fondation canadienne du cancer du sein prône le principe de précaution jusqu’à ce que les recherches donnent des résultats plus clairs. Ainsi, essayez plusieurs désodorisants naturels pour connaitre celui qui vous convient le mieux. Ils ne contiennent pas d’aluminium, ni de substances chimiques potentiellement dommageables.
Fondation Cancer du sein du Québec : www.rubanrose.org
Canadian Breast Cancer Foundation: www.cbcf.org

 


Mars (1)

« Ah, qu’il est bon, qu’il est agréable pour des frères d’être ensemble! » (Psaume 133, 1)

 

Lorsqu’on prône la pensée écologique, il est inévitable de ne pas songer à l’utilisation de notre voiture. Il est impressionnant de voir de plus en plus de gens qui utilisent un service de partage ou de covoiturage.  Le principe est simple: les abonnés ont un accès communautaire à des véhicules. Même en payant pour chaque utilisation, il en coûte moins cher à la fin de l’année, car les assurances sont communes et vous ne déboursez jamais pour des réparations. Il a été démontré que les gens qui se joignent à des services comme celui de Communauto réduisent les émissions de gaz à effet de serre d’approximativement 50 %. S’il y a un stationnement avec ces voitures près de chez vous, profitez de cette chance!
Visitez www.communauto.com ou encore www.carsharing.ca.

 

Mars (2)

« Il bloqua les roues de leurs chars et en rendit la conduite pénible. » (Exode 14, 25)

 

Après plusieurs mois d’utilisation des pneus d’hiver, il est maintenant temps de changer les pneus à nouveau. N’oubliez pas de bien gonfler vos pneus et de vérifier la pression d’air à tous les mois! Chaque jour, en Amérique du Nord, nous gaspillons plus d’un million de litres d’essence et la pression inadéquate des pneus en est la cause, ce qui oblige le moteur à nécessiter plus d’énergie pour faire avancer la voiture.

Mars (3)

« Ils arrivèrent à Mara, mais ne purent boire l’eau de Mara, car elle était amère — d’où son nom ‘Mara’. Le peuple murmura contre Moïse en disant : ‘Que boirons-nous?’ » (Exode 15, 23-24)

La Journée mondiale de l’eau (22 mars) arrive à grand pas et c’est justement l’occasion de se rappeler certains faits à propos de l’eau dans le monde. Nous sommes privilégiés de vivre au Québec, car le majestueux Fleuve Saint-Laurent puise son eau des Grands Lacs où se trouvent 20% de toute l’eau douce en surface au monde! C’est une source d’eau fidèle pour l’agriculture, l’industrie, le commerce et notre maison. Mais qu’en est-il ailleurs?
Selon les Nations Unies (ONU), plus de 1,2 milliards d’humains n’ont pas accès à l’eau potable. Les maladies causées par une eau polluée tuent un enfant à chaque 8 secondes. Évidemment, il y a un problème. Puisque c’est le Temps du Carême, vous pourriez faire un don à un organisme officiel comme Développement et Paix qui vient en aide aux populations défavorisées. Vous pouvez également visiter le site de la Fondation One Drop : www.OneDrop.org

Mars (4)

« D’autant que vous savez en quel temps nous sommes : voici l’heure de sortir de votre sommeil. » (Romains 13, 11)

C’est l’heure de démontrer notre désir d’intervenir face aux bouleversements climatiques; c’est une Heure pour la Terre. Pour montrer que nous sommes sérieux et solidaires, passons le mot dans notre communauté :
L’Heure pour la Terre se déroule ce samedi à partir de 20h30. Il est possible de le vivre en communauté chrétienne et le transformer en moment de prière. Une liturgie à la chandelle, peut-être? Cet événement nous permet de jeter un peu de lumière (!) sur l’utilisation abusive des combustibles fossiles et de leur impact sur le climat (et les droits humains). Si vous ne pouvez pas participer en Église, posez un geste chez vous : éteignez toutes les lumières et appareils inutiles pour une heure. Pour plus d’information, visitez la section « Heure pour la Terre » sur le site www.wwf.ca.

Mars (5)

« Il continua ainsi jusqu’à ce que le rouleau soit complètement consumé. » (Jérémie 36, 23)

Avec l’avènement des ordinateurs, on a promis la disparition du papier. Dans les faits, nous n’en avons jamais autant utilisé! Reste que cette promesse a encore du potentiel. Voici quelques trucs pour réduire la consommation de papier :
– lorsqu’une compagnie vous offre une « facture électronique », acceptez cette option. Vous pouvez sauvegarder les factures dans votre ordinateur et ça évite le papier;
– utilisez votre ordinateur portable ou une tablette numérique pour vos réunions, et évitez l’impression de feuilles pour chaque participant;
– retirez-vous de la liste de distribution de l’annuaire téléphonique Pages jaunes, car vous cherchez sur internet de toute manière;
– indiquez « Pas de circulaire » sur votre boite aux lettres. Imaginez la quantité de papier imprimé! Si vous cherchez un article, consultez les circulaires en ligne.

 

Mars (6)

« Apporte également les livres, et surtout ceux qui sont en parchemin. » (2 Timothée 4, 13)

Que faire avec ses vieilles revues? L’option écolo consiste à les mettre au recyclage, mais il y a encore mieux. Vous pouvez offrir vos revues accumulées à des garderies ou des écoles qui se feront un plaisir de les utiliser pour les bricolages. Si vous avez une grande collection d’une revue spécialisée, un organisme ou un collectionneur pourrait en être à la recherche. Laissez une annonce sur eBay ou Kijiji.
Finalement, lorsque les abonnements sont nombreux, il vaudrait mieux se désabonner et peut-être favoriser l’approche communautaire en les lisant à la bibliothèque municipale.

 

 

Mars (7)

« Pourquoi donc avez-vous changé le droit en poison et une conduite juste en quelque chose d’amer ? » (Amos 6, 12)

Vous connaissez l’ACV ? (non, pas le problème médical) Ces lettres signifient « analyse du cycle de vie ». C’est l’étude de l’impact du berceau au tombeau d’un item de production. L’une des inventions moderne ayant un impact élevé est le téléphone cellulaire.
En effet, cette petite boite à communication contient du plomb, du mercure, de l’arsenic, du béryllium, etc. Toutes ces matières proviennent de l’extraction minière, partout à travers le monde et parfois en zone de conflit armé. Ainsi, on comprend la nécessité de ne pas succomber au nouveau modèle, pour continuellement mettre de la pression sur ces ressources minières. Et à la fin de sa vie utile, donnez-le à un organisme comme Appel à recycler (appelarecycler.ca).

 

Mars (8)

« Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. Amen. » (Matthieu 6, 13)

Le désir de puissance est une obsession de notre époque… surtout lorsque nous sommes sur un véhicule motorisé : motoneige, motomarine, bateau à moteur, véhicule tout-terrain (VTT). Ces engins nous donnent une grande liberté et la sensation des grandes vitesses, mais soyons honnêtes : ils sont aussi bruyants et ils émettent des gaz à effet de serre (GES).
Il existe des alternatives : ces véhicules sont de plus en plus disponibles en modèle électrique. Il est aussi possible de s’en servir moins souvent, ou bien procéder à la location plutôt que d’en être propriétaire. Finalement, l’option qui favorise l’environnement et la santé consiste à choisir un mode de transport actif, comme le ski, le vélo, le kayak, le bateau à voile. La nature défile moins vite et on a le temps de la contempler.

 


Avril (1)

« La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle pas une communion au sang du Christ? Le pain que nous rompons n’est-il pas une communion au corps du Christ? » (1 Corinthiens 10, 16)

 

Chaque fois que nous faisons mémoire du Christ en rappelant la Dernière Cène, nous l’invitons à être présent dans nos vies. Ce faisant, la communauté chrétienne devient son Corps. Cependant, il est sage de prendre un moment pour réfléchir à notre choix de pain et de vin.
Ne choisissons pas un pain qui provient d’une agriculture polluante, qui utilise des pesticides qui causent des dommages irréparables aux écosystèmes. L’agriculture intensive utilise aussi des engrais chimiques qui sont lavés par la pluie, coulent jusqu’aux rivières et causent des algues bleues dans nos lacs. Puisque le Christ est au centre de la Création, choisissons plutôt un pain fait de blé biologique afin d’honorer le Corps du Christ.
Ne choisissons pas du vin qui a été produit dans un pays éloigné, nécessitant beaucoup de transport, émettant des centaines de kilogrammes de carbone dans l’atmosphère pour chaque bouteille et causant des changements climatiques. Encourageons un vignoble local pour honorer le Sang du Christ.
Et si votre commnauté chrétienne utilise des gobelets jetables à la communion, pensez à les laver et les réutiliser ou, au pire, à les recycler.

 

Avril (2)

« Christ est l’image du Dieu invisible, Premier-né de toute créature, car en lui tout a été créé, dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles comme les invisibles, […] Il est la tête du corps, qui est l’Église. Il est le commencement, Premier-né d’entre les morts. » (Colossiens 1, 15-18)

 

Pâques et un moment de joie et, comme tant de chrétiens qui nous ont précédés, nous pouvons contempler la nature et savoir qu’elle se réjouit avec nous! Le Christ rend toutes choses nouvelles parce qu’Il fait de nous Son corps aujourd’hui, pour notre temps. Si nous doutons que l’action environnementale est cohérente avec notre foi, il suffit de nous demander : Que ferait Jésus? Ou mieux encore : Que fait Jésus par nous?
Joyeuses Pâques!

 

Avril (3)

« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » (Genèse 1, 1)

 

Réjouissons-nous, car c’est le Jour de la Terre le 22 avril! En tant que chrétiens, nous ne sommes pas seulement émerveillés par la nature, mais nous voyons aussi des traces du Créateur dans chacune des créatures. Ne ratez pas votre chance de participer à un rassemblement dans votre ville. Visitez www.jourdelaterre.org pour plus d’informations.
Choisissez une petite action à poser aujourd’hui et ajoutez cette bonté à celle des autres pour protéger la Terre, oeuvre de Dieu. Plus important encore, faites une prière pour remercier le Créateur du ciel et de la terre!

 

Avril (4)

« Le Royaume de Dieu est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde; mais quand on l’a semée, elle monte et devient plus grande que toutes les plantes potagères, et elle pousse de grandes branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leurs nids à son ombre. » (Marc 4, 30-32)

 

L’arrivée du printemps est soulignée par l’arrivée des oiseaux migrateurs au Québec, et plusieurs pensent à remplir les mangeoires pour la nouvelle saison. Pour le bien-être de ces oiseaux (et votre plaisir à les voir), suivez ces quelques conseils : lavez la mangeoire et la baignoire à l’occasion; offrez de bonnes graines (sans moisissures et non périmées); et ne placez pas les mangeoires trop près de la fenêtre pour éviter que les oiseaux frappent la vitre accidentellement. Si le nichoir n’est pas occupé, videz-le. De nouveaux locataires pourraient arriver bientôt. Finalement, apprenez à les identifier et initiez les plus jeunes. La Création est pleine de merveilles!

 

Avril (5)

« Il passe ses veillées à nettoyer le four.» (Sir 38, 30)

Le souci de rendre nos maisons propres a contribué à la santé de notre génération, mais elle devient parfois une obsession. Ces produits sont souvent trop puissants pour l’usage qu’on en fait. Et, serions-nous un peu coupables de ne pas vouloir frotter? Ainsi, on préfère un produit qui agit par magie, mais à quel prix? Des produits dangereux : non merci!
Trois produits sont parmi les plus dangereux : nettoyants pour les fours, ceux pour les cuvettes de toilettes et les produits pour déboucher la tuyauterie.  Utilisez du vinaigre, du bicarbonate de soude et de l’eau chaude pour résoudre ces défis du nettoyage. Recherchez les produits nettoyants écologiques. Respirez mieux et ne rejetez rien de nocif dans notre environnement.

 

Avril (6)

« Chaque soldat aura un outil dans son équipement et, lorsqu’il se retirera à l’écart, il s’en servira pour creuser le sol, puis pour recouvrir ses excréments.» (Deutéronome 23, 14)

Chaque fois que nous allons aux toilettes, nous évacuons quelques branches d’arbre en tirant la chasse d’eau. Comptez le nombre de rouleaux de papier de toilette utilisés en un an, puis imaginez les arbres déchiquetés simplement pour s’essuyer. Est-ce nécessaire de couper des arbres vivants pour un tel usage? Pouvons-nous faire autrement? Oui bien sûr. Les plus vieux se souviendront que le papier journal faisait office de papier de toilette. La plupart des peuples de la terre se servent de leur main gauche pour s’essuyer (voilà pourquoi on offre la main droite pour se serrer la main!). D’autres se servent de linges de coton à laver, comme on fait pour les bébés.
Si vous désirez une solution plus simple, achetez du papier hygiénique recyclé. Cascades fut un pionnier en ce domaine en offrant une version fait de papier recyclé à 100%. Ainsi il est « doux, partout ».

 

Avril (7)

« Ils posèrent leurs sacs à terre, chacun le sien, et ils l’ouvrirent. » (Genèse 44, 11)

En reculant à peine plus qu’un siècle, les gens ne faisaient pas de grosse épicerie, mais ils achetaient au jour le jour à partir des marchands locaux : boulanger, boucherie, poissonnier, fromagerie… Ainsi, leurs paniers tressés et leurs sacs de tissu étaient suffisants. À l’arrivée des supermarchés (et des voitures), on ne se déplaçait qu’une seule fois pour une grande quantité et pour emballer tout ça, on offrait des sacs de papier. Mais puisqu’ils déchiraient plus facilement, on commença à offrir aux clients des sacs de plastique au cours des années 1980. Et nous en sommes devenus dépendants, comme s’ils avaient toujours existé. Pourtant, le plastique persiste dans la terre ou les océans, avec des conséquences dommageables pour la faune.
Heureusement, les sacs réutilisables sont revenus à la mode depuis la première décennie 2000. Les sacs de plastique réutilisables sont souvent faits en Asie à partir de plastique recyclé. Le sac de tissu fait au Québec, qu’on peut plier dans sa poche de manteau, est un excellent choix.

 

Avril (8)

« Elle arrangea sa chevelure, y fixa un diadème et revêtit les beaux habits. » (Judith 10, 3)

Quelle est la couleur de vos cheveux? Non, pas votre teinture; quelle est la couleur naturelle de vos cheveux? Des femmes et bon nombre d’hommes se teignent les cheveux pour éviter les teintes grisonnantes ou simplement « pour faire changement ». Mais respirer ces produits nous donne déjà l’indice que ces produits chimiques sont forts. Quand on se rince la tête, ils vont dans le drain et risquent de se retrouver dans le plan d’eau le plus proche. Y a-t-il des alternatives?
La solution est donc d’utiliser des teintures avec des colorants végétaux. Le colorant végétal le plus connu reste le henné que l’on retrouve dans de nombreux magasins d’aliments naturels.


Mai (1)

« L’ouvrier mérite son salaire. » (Luc 10, 7)

 

Au début du mois de mai, il y a les fleurs, le temps plus doux et la Quinzaine du commerce équitable. Le commerce équitable permet d’offrir un salaire juste à des paysans du Sud. Bénéficiant de meilleures conditions, la famille peut s’offrir des soins de santé, envoyer leurs enfants à l’école (plutôt que de rester sur la ferme à un jeune âge). Il y a d’abord le café et le chocolat, mais aussi le thé, le riz, les épices, les bananes… Recherchez le logo « Commerce équitable » et osez un commerce plus juste au nom de notre Dieu qui défend la justice.

 

Mai (2)

« La pourriture et les vers, tel sera son lot. » (Ben Sirac le Sage 19, 3)

 

L’une des manières les plus efficaces de réduire ses déchets est de faire du compostage. Plusieurs organismes offrent des ateliers, ou bien, on peut également se procurer un guide. Le principe est simple : on installe le bac de compostage dans un coin en retrait de la cour. On peut composter les résidus de fruits, de légumes, de sachets de thé, de café, de coquilles d’œufs, de feuilles ainsi que les résidus de jardin et de plantes. Il faut toutefois s’abstenir d’y mettre de la viande ou des produits laitiers, à défaut de quoi on invite les odeurs et la vermine. Enfin, votre compost vous permettra de faire des économies, puisque vous n’aurez plus besoin d’acheter de l’engrais pour vos plantes! Pour plus d’information, communiquez avec votre municipalité ou visitez un centre de jardinage.

 

 

Mai (3)

« Un couple de chaque espèce […] viendra à toi pour survivre. » (Genèse 6, 20)

 

Imaginez tous ces animaux convergeant vers vous pour que vous preniez soin d’eux : mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles, insectes… Et pourtant, c’est l’appel que Dieu vous lance aujourd’hui. Saviez-vous qu’au Québec seulement, 80% des marécages ont disparu, 6 espèces animales sont disparues (dont le pingouin géant et la tourte), puis 76 espèces animales sont en péril (dont le béluga et le faucon pèlerin)?
Nos décideurs sont responsables de la survie des écosystèmes. Y a-t-il une rivière, un boisé ou un milieu humide qui mérite d’être protégé afin que nos enfants puissent en profiter? S’il y a une pétition à ce sujet, signez-la et faites-la connaître, car nous devons prendre soin de la biodiversité… comme Noé!
Bonne Journée internationale de la biodiversité (22 mai)!

 

 

Mai (4)

« ll y a des chars de fer chez tous les Cananéens qui habitent le pays de la plaine. » (Josué 17, 16)

 

Saviez-vous qu’un vieux véhicule de 1995 ou plus vieux pollue jusqu’à 19 fois plus qu’un véhicule plus récent? Vous souhaitez le recycler de façon écologique en échange d’argent ou de titres de transport en commun? Le programme « Faites de l’air! » est un programme subventionné par le gouvernement pour le recyclage de véhicules. Pour plus d’informations :
www.faitesdelair.org (au Québec)
www.carheaven.ca (partout au Canada)

 

 

Mai (5)

« Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : ‘Eh bien ! Seigneur, je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens et, si j’ai fait tort à quelqu’un, je lui rends le quadruple.’» (Luc 19, 8)

Le ménage du printemps implique aussi de se départir d’objets qui pourraient servir à d’autres personnes, notamment ceux qui sont défavorisés. Les organismes de charité attendent de donner à vos objets une deuxième vie utile. Peut-être que l’Église organise un bazar annuel? Sinon, la vente de garage demeure une activité très agréable tout en gagnant quelques dollars.
Si internet vous interpelle plus, vous pouvez vendre des objets sur Ebay, Amazon ou Kijiji, ou même les donner sur Freecycle. Toutes ces alternatives favorisent la réutilisation plutôt que de les envoyer dans un site d’enfouissement. Et si l’objet n’est pas réutilisable, appelez votre municipalité pour savoir comment il peut être recyclé.

 

Mai (6)

« Donne à celui qui te demande quelque chose ; ne refuse pas de prêter à celui qui veut t’emprunter. » (Matthieu 5, 42)

Vous avez sûrement déjà vu cette pub : Elle met en scène un voisin qui utilise un outil, puis le voisin est témoin de son efficacité. Une fois convaincu, il affirme qu’il va s’en acheter un. Ça donne le goût de dire à la télé : « Mais voisin, prête-lui ton outil! » Au lieu d’accumuler des tonnes d’outils pour tous nos besoins, félicitons ces voisins généreux qui les prêtent. L’échange réciproque peut s’effectuer par un autre outil, ou un service.  Des voisins peuvent même acheter en commun une tondeuse, un taille-haie ou une souffleuse.
Pour d’autres appareils, tels que la sableuse, la scie, la tronçonneuse et bien d’autres, on peut les louer d’une entreprise de location d’outils. Cela évite d’accumuler, ça coûte moins cher et l’argent sert mieux à l’économie locale.
Au Québec : www.simplex.ca
In Canada, search for “Equipment Rentals”

 

 

Mai (7)

« Le SEIGNEUR de l’univers va donner sur cette montagne un festin pour tous les peuples, un festin de viandes grasses et de vins vieux, de viandes grasses succulentes et de vins vieux décantés.» (Ésaïe 25, 6)

 

« On est ce que l’on mange » comme va le dicton. Et que dire de la viande qui provient de l’élevage industriel? Si les abattoirs avaient des murs vitrés, les gens deviendraient végétariens rapidement. Mais il existe encore au Canada des fermes familiales où les animaux sont bien traités, ainsi que des fermes certifiées « biologique » où le processus est évalué afin de respecter les conditions de vie des animaux et les impacts environnementaux. Ainsi, l’animal mange des céréales biologiques (sans pesticide), grandit naturellement (sans hormone) et a plus de liberté (et sans antibiotique). Vous remarquerez que les portions ne fondent pas à la cuisson et que la viande est plus savoureuse.
« La viande biologique coûte cher », dites-vous? À moins d’acheter directement du producteur, vous avez raison. Pour une transition douce, achetez la viande biologique une fois par semaine. Pour économiser un peu plus, remplacez la viande d’un repas par des légumineuses. L’argent économisé compensera l’achat de viande biologique.

 

 

Mai (8)

« Alors, quand ils entreront par les portes du parvis intérieur, ils revêtiront les habits de lin. » (Ézéchiel 44, 17)

Quel tissu est le plus écologique? Les vêtements sont faits de coton ou de polyester généralement. D’un côté le polyester provient de l’industrie pétrochimique, de l’autre côté le coton provient d’une culture très polluante. Elle demande une grande quantité de pesticide et d’eau (un jeans peut nécessiter 10 000 litres d’eau). Il est donc mieux d’acheter un vêtement de coton biologique.
D’autres tissus existent, tels que le lin, le chanvre et le bambou. Le lin est cultivé depuis les temps bibliques et il a un pouvoir absorbant impressionnant. Le chanvre est une plante robuste que nos ancêtres cultivaient, et elle ne nécessite pas de pesticide. Les vêtements en chanvre durent longtemps. Le bambou est un excellent substitut au coton : il pousse rapidement, sans pesticide, est durable et naturellement antiseptique. C’est un tissu à privilégier pour les sous-vêtements et les mouchoirs en tissu, notamment.


Juin (1)

« Seigneur, envoie ton souffle, qui renouvelle la face de la Terre. » (Psaumes 104, 30)

 

C’est la Semaine de l’environnement et aussi la Journée de l’air pur cette semaine. Commençons par prendre une bonne respiration d’air frais. Ce simple geste a une grande signification dans notre tradition chrétienne. Une respiration bien rythmée permet une méditation plus profonde, une grâce de sentir la présence de Dieu.
Il est malheureux qu’un enfant sur cinq souffre d’asthme (Santé Canada) en raison de la mauvaise qualité d’air de nos villes. Pensons aussi aux aînés, plus sensibles à la qualité d’air. Faites attention lors des annonces de journées de smog, afin d’éviter d’utiliser la voiture et de ne jamais faire de feux. À ce sujet, avez-vous pensé de chercher un programme de remplacement de poêle à bois?
www.feuvert.org
www.changezdair.org

 

 

Juin (2)

« Jésus dit : ‘Avance en eau profonde, et jetez vos filets pour attraper du poisson.’ Simon répondit : ‘Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre.’ » (Luc 5, 4-5)

 

À l’approche de la Journée mondiale des océans (8 juin), nous réalisons que la faune marine et les poissons dans les mers représentent la principale source de protéines pour plus d’un milliard d’humains. Cependant, les techniques de pêche actuelles sont qualifiées de « surpêche », ce qui met en péril plusieurs espèces en plus de faire diminuer les quotas de pêche autorisés.
Lors de vos prochains achats, recherchez l’accréditation MSC (Marine Stewardship Council), un logo bleu. Cette accréditation nous assure que cette espèce n’est pas en péril et que la pêche sera durable. Parfois, ce sont des espèces moins connues, mais tout aussi succulentes. Bon appétit!

 

 

Juin (3)

« Dieu a dressé une tente pour le soleil…d’un bout du ciel il surgit, il vire à l’autre bout, et rien n’échappe à sa chaleur. » (Psaumes 19, 5-7)

 

Le solstice d’été est la journée ayant le plus d’ensoleillement. À Montréal (Québec), il y a environ 15,5 heures entre le lever et le coucher du soleil. À Iqualuit (Nunavut), c’est presque 20 heures d’ensoleillement! Plusieurs peuples à travers le monde ont conservé une fête pour souligner ce don de Dieu, notamment les Premières Nations.
Pour cette Journée nationale des autochtones (21 juin), joignez-vous à un Pow-Wow, visitez une réserve, apprenez une légende qui décrit notre territoire, mais par-dessus tout : priez pour que nos peuples puissent vivre des relations justes afin de cohabiter et collaborer à la protection de la Création!

 

 

Juin (4)

« Observez comment poussent les fleurs des champs : elles ne travaillent pas, elles ne se font pas de vêtements. Pourtant, je vous le dis, même Salomon, avec toute sa richesse, n’a pas eu de vêtements aussi beaux qu’une seule de ces fleurs. » (Matthieu 6, 28-29)

 

Au cours de l’été, plusieurs chrétiens exercent leurs talents de gardiens de la Création en se mettant à genoux pour travailler la terre et prendre soin d’un jardin de fleurs tout à fait splendide! Parfois, un tel jardin nécessite beaucoup de travail.
Il existe pourtant des espèces de fleurs indigènes (adaptées au climat de votre région) qui ne nécessiteront pas d’arrosages fréquents, ni d’entretien majeur. De plus, les plantes indigènes attirent la faune indigène. L’asclépiade attire les monarques et l’impatiente du Cap attire les colibris!

 

 

Juin (5)

« D’un bout du ciel, le soleil surgit, il vire à l’autre bout, et rien n’échappe à sa chaleur. » (Psaume 19, 7)

La tradition biblique retient que le soleil était perçu comme une créature vivante, obéissant à Dieu pour marquer le temps. Aujourd’hui, nous savons que le soleil est une énorme boule d’hydrogène qui produit de la fusion nucléaire en son centre et qui émet du rayonnement autour d’elle. Le rayonnement qui atteint la Terre stimule l’évaporation et le réchauffement du sol (donc, la météo), puis lorsqu’il atteint la surface verte d’un végétal, cette énergie est transformée en sucre par la photosynthèse. Mais l’énergie solaire gratuite peut aussi servir plus directement aux activités humaines.
Solaire passif : cette méthode consiste à utiliser l’énergie du soleil sans l’usage de technologies. Par exemple, étendre le linge sur la corde, ouvrir les rideaux en hiver pour réchauffer la pièce.
Solaire thermique : ces panneaux solaires de tuyaux noirs permettent de réchauffer l’eau qui est ensuite envoyée au chauffe-eau de la maison. Une réduction claire à la facture d’énergie du chauffe-eau.
Solaire électrique : ces panneaux solaires électriques (ou photovoltaïques) convertissent la lumière solaire avec une efficacité entre 15 et 20%. Ils augmentent ainsi l’autonomie d’énergie de la maison.

 

Juin (6)

« L’Esprit dit à Philippe : ‘Avance et rejoins ce char.’ » (Actes 8, 29)

Au Canada, 28% des émissions de gaz à effet de serre proviennent du transport. Notre mode de transport quotidien est donc en cause. Pour réduire le gaspillage d’énergie, il faut garder deux choses en tête : le type de conduite et le type de voiture.
La meilleure manière de réduire la consommation d’essence est d’adopter une « conduite présidentielle », c’est-à-dire d’accélérer et de freiner doucement. Le « pied pesant » demande plus de puissance au moteur. Sur l’autoroute, conservez une vitesse de 100km/h, car à 120 km/h, vous consommerez 20% plus d’essence.
Si vous magasinez une nouvelle voiture, pensez à une voiture à faible consommation d’essence, une voiture hybride ou idéalement, une voiture électrique. Ces dernières correspondent aux besoins de 90% de la population, car les gens font rarement plus de 100km dans une journée. Et jamais plus de visite à une station d’essence, car la voiture est branchée chez vous.
Français : www.branchezvous.org
English : www.plugndrive.ca

 

 

Juin (7)

« Il envoya encore d’autres serviteurs chargés de dire aux invités : Voici, j’ai apprêté mon banquet. » (Matthieu 22, 4)

Vivre seul donne moins le goût de cuisiner. Voilà pourquoi les cuisines collectives ont été mises sur pied. En groupe, les achats de nourriture coûtent moins cher et ça permet de faire de bons repas que l’on peut congeler. L’union fait la force, et les trucs culinaires d’une personne bénéficie aux autres.
Le Regroupement des cuisines collectives (RCCQ) peut vous aider à réaliser une telle initiative dans votre milieu. Ses objectifs : l’autonomie, la prise en charge et la justice sociale. Plusieurs de ces cuisines s’approvisionnent directement auprès des agriculteurs biologiques. Selon le RCCQ, le coût des plats varie entre 0,50$ et 1,57$.
Pour en savoir plus : www.rccq.org

 

 

Juin (8)

« Une fois descendus à terre, les disciples virent un feu de braise sur lequel Jésus avait disposé du poisson et du pain. » (Jean 21, 9)

Ah! La bonne fumée du barbecue! Cette activité d’été nous rappelle nos ancêtres. Même si cette activité n’est pas suggérée, il est possible de réduire son impact sur l’environnement. D’abord, éviter de l’allumer lors des jours d’alertes de smog. Utiliser le barbecue selon nos besoins, en favorisant un petit barbecue ou en allumant qu’un seul brûleur pour des plus petites portions. Selon l’AQLPA*, une bouteille de propane de 20 litres émet environ 25 kg de CO2.
Le type de combustible fait une grande différence. Les liquides inflammables sont à bannir. Le charbon et le bois font beaucoup de suie, le propane et le gaz naturel sont peu meilleurs. Un barbecue électrique est l’option la plus écologique.
*Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique : www.aqlpa.com

 


Juillet (1)

« Je suis monté au sommet des montagnes (…) atteindre son plus haut refuge, son parc forestier. » (Esaïe 37, 24)

Le temps des vacances nous permet de découvrir les plus beaux coins du pays. Et pourquoi ne pas profiter pleinement de la saison chaude pour visiter nos jardins d’Éden d’Amérique : les parcs nationaux.
« Les paysages à couper le souffle et le milieu naturel inspirant des parcs nationaux offrent un décor idéal pour communier avec la nature, apprendre à la connaître, l’apprécier, la respecter et s’engager à la protéger. (site Web de Parcs Canada) » — Parcs Canada : www.pc.gc.ca

 

Juillet (2)

« Aucune herbe n’avait encore germé, car le Seigneur Dieu n’avait pas encore envoyé de pluie sur la terre. » (Genèse 2, 5)

Nous avons une réelle obsession pour notre pelouse. Tout le temps que nous investissons pour la rendre si belle en témoigne : dérouler la tourbe ou semer, enlever les mauvaises herbes manuellement (jamais avec des herbicides), la tondre, l’arroser, la fertiliser… et tout cet effort pour une récolte? Eh non! Seulement pour la parure!
Voici une idée : semez du thym et/ou du trèfle rampant. Ces plantes donnent une belle couleur verte sur votre parterre. Ils sont plus résistants aux vers blancs et autres parasites. Ils ne nécessitent aucun arrosage et vous n’aurez jamais besoin de tondre votre pelouse! Vous prendrez soin de la Création et vous vous reposerez un peu plus!

Juillet (3)

« Comme descend la pluie […] sans avoir saturé la terre, sans l’avoir fait enfanter et bourgeonner, sans avoir donné semence au semeur et nourriture à celui qui mange, ainsi se comporte ma parole… » (Esaïe 55, 10-11)

Pour les Hébreux, le mot pluie (geshem) signifie aussi « substance » en référence à une substance divine qui donne la vie. Dans un milieu semi-aride comme en Israël, il est naturel qu’ils aient développé une telle révérence pour la pluie. Elle est une bénédiction!
Par contre, l’Amérique du Nord est riche en eau, avec 25% de l’eau douce en surface au monde pour seulement 5% de la population mondiale. Afin de réduire votre bilan, installez un collecteur d’eau de pluie. Ce baril s’installe sous une gouttière. Une fois surélevée, l’eau s’écoule par gravité dans le boyau pour arroser votre potager. Quelle bénédiction! Pour vous procurer un Éco-pluie visitez : www.monjardinvert.ca

 

 

Juillet (4)

« La terre a été profanée sous les pieds de ses habitants, car ils ont transgressé les lois. » (Esaïe 24, 5)

 

L’être humain est un gardien de la Création, un cultivateur du sol. Nous recevons l’appel, toute notre vie, de faire de cette terre un beau jardin. Plusieurs y arrivent en embellissant leur propriété ou même celle de l’église. Mais qu’arrive-t-il quand vient le temps de se débarrasser des mauvaises herbes et des insectes nuisibles?
Le réflexe de notre époque est d’avoir recours à des produits toxiques, comme des herbicides et des pesticides. Selon Santé Canada, ces produits appauvrissent la terre et nous rendent malades, particulièrement les enfants. Au lieu de contourner les lois de la nature, consultez des botanistes qui vous livreront leurs secrets afin de régler le plus naturellement possible. Par exemple, les plants d’oignon ou de persil protègeront vos plants de tomates!

 

 

Juillet (5)

« De là il se déplaça pour creuser un autre puits qui ne fut pas contesté. » (Genèse 26, 22)

Pendant la belle saison, on peut prendre le temps d’évaluer si notre type de chauffage est écologique. Le chauffage au bois est durable dans une région forestière ou rurale, mais il est très polluant en ville. Une fournaise au gaz naturel est meilleure qu’une fournaise au mazout, mais tous les deux émettent environ 5 tonnes de CO2 par année pour une maison unifamiliale.
Pourquoi ne pas considérer des énergies alternatives du XXIe siècle? L’installation d’une thermopompe standard coûte 15 000$, comparativement à 25 000$ pour un système géothermique. Les économies permettent de tout rembourser en 10 ans environ. Si la toiture est orientée du côté sud, il peut être intéressant d’installer des panneaux solaires photovoltaïques. Sans répondre à tous les besoins électriques de la maison, ils donneront accès longtemps à une énergie gratuite et augmenteront votre autonomie énergétique.

 

Juillet (6)

« Nous avons pris la mer sur un bateau qui avait hiverné dans l’île ; il était d’Alexandrie et portait les Dioscures comme enseigne. » (Actes 28, 11)

Ah! Voguer sur un bateau de plaisance… Pour ceux qui envisagent de se procurer une nouvelle embarcation, il est possible de faire un choix écologique. Les bateaux électriques sont moins bruyants et n’émettent pas de gaz à effet de serre. Il existe aussi les bateaux alimentés à l’énergie solaire. Ces bateaux atteignent généralement une vitesse moyenne de 10 km/h, ce qui a tout de même l’avantage de ne pas endommager la faune et la flore sur la rive.
Dans le but de naviguer pour l’environnement et pour la santé, il y a beaucoup de choix : le pédalo, le canot, le kayak, le voilier, la chaloupe. Ces embarcations permettent d’observer la nature sans la déranger, puis de faire battre son cœur. Une belle manière d’apprécier la Création.

 

Juillet (7)

« Comme descend la pluie… elle ne retourne pas là-haut sans avoir saturé la terre…» (Ésaïe 55, 10)

Le potager de légumes et le jardin de fleurs nécessitent vos bons soins, du soleil et de l’eau. Il existe de nombreuses façons d’économiser l’eau. D’abord, il est plus efficace d’attendre le soir pour arroser ses plantes. Ainsi, l’humidité de la nuit et l’absence de soleil permettra à l’eau de s’infiltrer dans le sol plutôt que de s’évaporer.
Il existe aussi un système très efficace qui respecte le rythme d’infiltration de l’eau dans la terre : le goutte à goutte. Ce système utilise beaucoup moins d’eau, environ dix fois moins. Pour installer un tel système, il suffit de se procurer un tuyau d’arrosage percé qui distribue l’eau au pied des plantes.

 

Juillet (8)

« Ils tendirent les rideaux et achevèrent tous les travaux entrepris. » (1 Maccabées 4, 51)

Vous avez chaud? Vous vous régalez de votre climatiseur? Pour économiser de l’argent et réduire son empreinte écologique, il existe une méthode bien plus simple : fermer les rideaux pour bloquer le soleil, fermer les fenêtres durant la journée et ouvrir les fenêtres pendant la nuit. Ensuite, assoyez-vous devant un ventilateur, qui nécessite bien moins d’énergie.
Si la chaleur est insupportable et que l’utilisation du climatiseur est nécessaire, assurez-vous que votre modèle porte le symbole Energy Star, sinon il est énergivore et il serait temps de le changer. Réglez-le à 24 ou 25°C, ce qui vous rafraichira sans vous frigorifier.

 

 


Août (1)

« Le SEIGNEUR dit à Abram : Va-t-en de ton pays, du lieu de tes origines et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. » (Genèse 12, 1)

 

Le temps des vacances est également le temps des voyages. Plusieurs visitent de nouveaux endroits pour voir une architecture différente et goûter une nouvelle cuisine. Plusieurs contemplent de beaux paysages et profitent d’un climat différent. Mais, est-ce que les retombées économiques de votre voyage profitent également aux résidents locaux?
Pensons aux forfaits « tout-inclus » des principales destinations soleil. La plupart du temps, ce sont des chaînes d’hôtels multinationales qui s’y installent, donc les profits ne vont pas à la communauté locale. De plus, il arrive que ces hôtels consomment tellement d’eau qu’ils réduisent l’approvisionnement du village. Comment aider? Faites du tourisme équitable! Votre visite sera profitable pour vous tout comme pour les résidents.
www.tourisme-equitable.qc.ca
www.unep.org/passeportvert/

 

 

Août (2)

« C’était déjà le matin; Jésus se tint là sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. » (Jean 21, 4)

 

À quelle distance se trouve le rivage le plus proche de votre église? Auriez-vous confiance d’aller vous baigner dans cette eau? Pourriez-vous célébrer un baptême dans l’eau de la rivière, comme Jean le Baptiste le faisait?
Certains rivages sont décevants à regarder compte tenu des ordures qui s’y sont accumulées. Pourquoi ne pas organiser un nettoyage des berges pour des raisons écologiques et spirituelles? Votre Église pourrait déjà s’inscrire au Grand Nettoyage des rivages canadiens qui se tient chaque année et votre groupe pourrait recevoir tous les outils nécessaires pour une journée réussie. Et Jésus se tiendra sur le rivage, sans que nous le sachions.
Grand Nettoyage des berges canadiennes : www.shorelinecleanup.ca/fr

 

 

Août (3)

« Je t’ai rendue vigoureuse comme une herbe des champs; alors tu t’es mise à croître et à grandir et tu parvins à la beauté des beautés. » (Ézéchiel 16, 7)

 

C’est l’heure de tondre la pelouse? Avec quoi : une tondeuse-moteur à essence? Une tondeuse électrique avec fil? Une tondeuse électrique sans fil? Une tondeuse mécanique à rouleaux? Une chèvre? Dis-moi comment tu tonds le gazon, et je te dirai si tu protèges la Création.
Non seulement peut-on se questionner sur le mode de fonctionnement de la tondeuse, mais aussi sur les brins de pelouse coupés. Plusieurs personnes déploient beaucoup d’efforts pour tout conserver dans un sac qui ira ensuite aux poubelles. L’alternative serait de laisser les brins coupés au sol. Ceci engraissera la terre et votre pelouse sera la beauté des beautés.

 

 

Août (4)

« Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l’un et de l’autre côté. » (Exode 32, 15)

 

Voici un détail intéressant : les tables de pierre sur lesquelles ont été consignés les Dix commandements ont été écrites des deux côtés. Donc, l’habitude d’écrire recto-verso remonte très loin dans notre tradition judéo-chrétienne! Rappelons-nous de ce principe pour économiser du papier à l’église, à la maison, au travail et à l’école.
Avec l’entrée des classes, c’est l’heure de trouver du matériel scolaire. Tentez de réduire vos déchets en réutilisant le plus possible. Un vieux cartable peut être décoré, des stylos, des aiguisoirs, des règles peuvent tous être réutilisés. Tous ces petits choix économisent de l’argent et protègent la Création.

 

 

Août (5)

« Le vêtement, le tissu ou le tricot que tu laves et d’où disparaît la tache, se lave une seconde fois et devient pur. » (Lévitique 13, 58)

Une toute nouvelle invention fait son entrée sur le marché. C’est écologique et économique. Elle remplace la sécheuse pendant tout l’été et abîme moins les vêtements. Ils sentiront le grand air. C’est la suspension latérale de vêtements, communément appelé : corde à linge. Blague à part, nos parents et grands-parents s’en servaient depuis longtemps.
En plus des aspects écologiques, étendre son linge sur la corde est un bon exercice pour les bras, c’est relaxant et nous permet de rencontrer nos voisins. Lorsqu’il vente, le résultat est meilleur qu’un fer à repasser. Et, dernier truc : l’expérience peut se poursuivre l’hiver avec un sèche-linge à l’intérieur.

Août (6)

« Il m’emmena à la porte du parvis ; je regardai : il y avait un trou dans le mur. » (Ezechiel 8, 7)

C’est le temps de peinturer? Faites le choix écologique en choisissant une peinture au latex sans COV*. L’autre solution écologique, et très économique, est la peinture recyclée Boomerang, en vente chez Rona.
De plus, lorsque vient le temps de nettoyer vos pinceaux, utilisez un contenant. Ne rincez pas dans un évier, sinon la peinture se retrouvera dans le système des eaux usées. N’oubliez pas que tous restes de peinture et contenants vides sont des résidus domestiques dangereux. Plusieurs centres et magasins les récupèrent.
* COV : Composé organique volatil, un solvant aux émanations toxiques

 

 

Août (7)

« Un char importé d’Égypte coûtait six cents pièces d’argent. » (1 Rois 10, 29)

La voiture est la reine de notre mobilité, donc voici quelques trucs pour réduire son impact sur notre environnement. Les problèmes suivants augmentent la consommation de carburant :
– un problème de moteur
– le mauvais parallélisme des roues
– une faible pression des pneus
Ainsi, quand on veille à garder la voiture en bon état, elle dure plus longtemps, ce qui est une énorme économie d’argent. De plus, on aide l’environnement en évitant ainsi le cimetière de voitures.

Août (8)

« Tout homme prudent agit en connaissance de cause, mais le sot fait éclater sa folie. » (Proverbes 13, 16)

Avez-vous des aérosols chez vous? Si oui, lisez bien ceci. Autrefois on condamnait les aérosols car ils libéraient des CFC* qui détruisaient la couche d’ozone. Ils ont été remplacés par des HFC**, une substance qui n’attaque pas la couche d’ozone, mais qui est un gaz nocif pour la santé et pour le climat.  Les produits en aérosol sont nombreux : insecticide, peinture, désodorisant, fixatif pour cheveux, mousse à raser, crème fouettée et bien d’autres. Ces bouteilles ne sont pas acceptées dans le bac de recyclage à cause des risques d’explosion.
Il faut donc éviter les bouteilles d’aérosol comme la peste. Solution? Choisir un vaporisateur quand c’est possible, ou une alternative solide ou liquide.
* CFC : chlorofluorocarbures
** HFC : hydrofluorocarbures


Septembre (1)

« Le SEIGNEUR Dieu prit l’être humain et l’établit dans le jardin d’Éden pour cultiver le sol et le garder. » (Genèse 2, 15)

 

Ce passage se trouve au cœur même de l’écologie chrétienne. Dans un premier temps, l’être humain est placé dans un jardin d’Éden (qui signifie délices). En qualité de cultivateur, il récolte des ressources de son environnement, puis il sème à nouveau. En qualité de gardien, il s’assure que la beauté et la fécondité de la Création seront conservées pour l’avenir. Voilà, dès les premières lignes de la Bible, l’intuition du développement durable!
Plusieurs Églises à travers le monde (catholiques, orthodoxes, protestantes) célèbrent la Journée de sauvegarde de la Création (1er septembre). Elles rendent grâce à Dieu pour la bonté de la Création et elles prient afin d’avoir la sagesse et le courage d’en prendre soin. Bonne journée de la Création !

 

Septembre (2)

« Il n’y a pas de bon arbre qui produise un fruit malade, et pas davantage d’arbre malade qui produise un bon fruit. Chaque arbre en effet se reconnaît au fruit qui lui est propre. » (Luc 6, 43-44)

 

Voilà une réalité écologique évidente : on reconnaît un arbre à ses fruits. Mais, force est de constater que la génération montante n’arriverait que difficilement à identifier un poirier, un cerisier, un pêcher ou un prunier. Et que dire des arbustes, tels que le framboisier, le bleuet et le cassis?
Ainsi, un arbre ou arbuste fruitier sur votre terrain donnera un apprentissage inoubliable aux enfants, en plus de produire une récolte qui nourrit la famille. Pensez aux tartes que vous pourrez déguster. Pensez aux conserves et aux confitures. Vous vivrez dans un jardin de délices!

 

Septembre (3)

« Et voici que, ce même jour, deux disciples se rendaient à un village du nom d’Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem… or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux. » (Luc 24, 13-15)

 

Le premier mode de transport de l’être humain fut la marche. De nombreux personnages bibliques voyagèrent longtemps à pied : Moïse, Élie, Jonas, les Apôtres. Au cours des siècles, Jérusalem et Compostelle accueillirent de nombreux pèlerins. Comme les disciples d’Emmaüs, ils ont rencontré Dieu sur le chemin.
Redécouvrons la valeur de la procession lors de la Journée sans voiture (22 septembre). Serait-ce possible de marcher jusqu’à votre église tout en entendant les oiseaux chanter le dimanche matin? Pourriez-vous offrir du covoiturage, puisque tout le monde converge vers le même endroit? Pensez à souligner la Journée sans voiture (22 septembre).
Aux aînés : racontez à vos petits enfants combien vous marchiez quand vous étiez jeunes!

Septembre (4)

« Toute leur armée tombera comme tombent les feuilles de la vigne. » (Ésaïe 34, 4)

 

C’est un cycle naturel inévitable : après nous avoir offert de l’ombre tout l’été, les feuilles tombent à l’automne. Elles sont pourtant un don qui tombe du ciel et elles sont précieuses. Voici ce que vous pouvez faire avec vos feuilles :

  • passez la tondeuse pour les broyer afin d’engraisser le sol;
  • conservez les feuilles pour votre compost;
  • donnez vos sacs à une collecte municipale qui en fera du compost.

Ces gestes contribuent à diminuer les gaz à effet de serre générés par la décomposition des matières organiques dans les dépotoirs. C’est changer le monde, une feuille à la fois!

 

 

Septembre (5)

« Place-les dans un récipient de terre cuite pour qu’ils se conservent longtemps. » (Jérémie 32, 14)

Est-ce que vous achetez un gros contenant de yogourt ou six petits contenants individuels? Est-ce que vous achetez une brique de fromage ou des fromages-ficelles? Une grosse boite de biscuits ou des pattes d’ours dans leur sachet? Du jus en bidon ou en cartons individuels? Non seulement les produits emballés sont plus chers, mais tout ce suremballage cause énormément de déchets. Et ces déchets ne disparaissent pas dans une autre dimension; ils sont enfouis à quelques kilomètres de chez vous.
La solution est facile : acheter les grands formats et transvider dans des contenants réutilisables. C’est moins cher et plus écologique. Pratiquez cette règle à la maison, puis ensuite exportez ce savoir-faire à l’église et au bureau. Suggérez de remplacer les contenants individuels de lait et de sucre à café par des contenants en vrac.

 

 

Septembre (6)

« Comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux. » (Luc 24, 15)

La rentrée est un moment bien choisi pour repenser le transport idéal : le covoiturage. La question toute simple est : Y a-t-il des gens qui vont dans la même direction? Le premier essai peut être tenté parmi les voisins. Une entente d’échanger le tour ou de partager les frais de transport. Tout le monde est gagnant, car il économise, et moins de voiture sur la route, donc moins de pollution.
Il existe aussi des programmes de covoiturage en ligne. Si vous êtes un conducteur, vous inscrivez vos prochains départs et arrivées. Si vous êtes un passager, vous pouvez choisir le prochain départ qui vous convient. À titre d’exemple, vous pourriez faire Montréal-Québec pour moins de 20$. Et comme les disciples d’Emmaüs, c’est aussi une manière de porter de l’espérance à des gens sur la route.
www.amigoexpress.com  et  www.covoiturage.ca

 

Septembre (7)

« Il le mangea et mit le reste dans du sel pour le conserver. » (Tobit 6, 5)

Les récoltes sont abondantes? Tant mieux, et vous pouvez poursuivre le plaisir de manger localement toute l’année. Pour les petits fruits comme les fraises, les framboises, les bleuets, il est possible de les congeler. Mais le congélateur nécessite de l’énergie et il peut se remplir vite, voilà pourquoi nos ancêtres faisaient des conserves.
Selon la texture des fruits ou légumes, on peut faire des conserves et des confitures. Essayez les tomates en sauce ou même en salsa, et les légumes marinés, comme les cornichons, les betteraves, oignons, poivrons. Les confitures de fruits sont un délice toute l’année. Et si vous tentez avec fruits et légumes biologiques, il est bien moins coûteux d’en acheter une grande quantité, puis de les mettre en conserve.
www.homecanning.com

 

 

Septembre (8)

« Devant le trône, il y avait comme une mer de verre, aussi claire que du cristal. » (Apocalypse 4, 6)

Le verre était déjà connu pendant l’Antiquité, mais le plastique a maintenant envahi tous nos contenants. Cette matière née de la pétrochimie est peu recyclable en comparaison au verre, car il se dégrade au fil des processus de recyclage. Le verre, quant à lui, est recyclable à l’infini et il provient d’une matière inépuisable. Soyons honnêtes : nous n’allons pas manquer de sable!
Privilégions l’achat de contenants en verre. Lorsque vous achetez de la confiture, du beurre d’arachide ou du ketchup, par exemple, privilégiez le verre. Certains petits producteurs laitiers offrent le lait et la crème dans des contenants en verre consigné. Quelle belle idée!


Octobre (1)

« Et Moïse leur dit: C’est ce que l’Éternel a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l’Éternel; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu’au matin tout ce qui restera. » (Exode 16, 23)

 

Dans notre société rapide où les adultes et les enfants mangent leur diner loin de la maison, c’est facile de développer l’habitude de manger des plats surgelés et sur-emballés. Il est bénéfique de prévoir à l’avance quand on fait les repas afin qu’il y ait des restes qui serviront pour le diner le lendemain. On peut faire de la soupe, un ragoût, des pâtes, le tout conservé dans des plats réutilisables, et les déguster durant l’heure du dîner. Bon appétit!

 

 

Octobre (2)

« Tu observeras la fête de la moisson, des prémices de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs; et la fête de la récolte, à la fin de l’année, quand tu recueilleras des champs le fruit de ton travail. » (Ex 23, 16)

 

En ce temps d’Action de grâce, nous comprenons que la période de la récolte dans le récit de l’Exode était un temps pour célébrer et rendre grâce à Dieu. Ce geste est à la racine de l’histoire de notre foi. Pendant que nous remercions pour les fruits de la terre et du travail humain, demandons-nous comment nos choix alimentaires ont un impact sur la Création. Est-ce que nos aliments ont poussé dans notre région ou ont-ils nécessité beaucoup de carburant pour arriver de si loin? Est-ce que ces aliments ont été témoins d’un travail juste et équitable ou sont-ils l’objet de gens pauvres et exploités? Ont-ils poussé dans un champ soigné par l’agriculture biologique ou ont-ils été arrosés avec des pesticides et des engrais chimiques?
Si ces questions d’alimentation responsable vous intéressent, pensez toujours à local, biologique et équitable. Si vous songiez déjà à vous inscrire aux paniers de légumes biologiques, recherchez l’Agriculture soutenue par la communauté (ASC) dans votre région.

 

 

Octobre (3)

Voici les instructions de Jésus : « Ne prenez rien pour le voyage sauf un bâton; ne prenez pas de pain, ni de sac, ni d’argent dans votre poche. » (Marc 6, 8)

 

Jésus n’avait pas probablement ni le papier ou ni le plastique à l’esprit lorsqu’il a dit à ses disciples d’aller sans prendre de sac. Cependant ce que nous utilisons pour porter nos produits d’épicerie fait une différence en termes de notre rapport avec la Création de Dieu. Plus d’un million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins et tortues de mer meurent chaque année après avoir ingurgité des matières plastiques ou après s’être pris dans du plastique.
Pourquoi ne pas prendre un des sacs réutilisables vendus dans nombre d’épiceries ou même auprès d’un organisme dans votre quartier? La faune marine vous remerciera!

 

 

Octobre (4)

« Mon fils, mange du miel, car il est bon; Un rayon de miel sera doux à ton palais. » (Proverbes 24:13)

 

Maintenant que l’Halloween est passée, nous avons des bols remplis de bonbons. Même si nous peinons à trouver des produits locaux pour satisfaire notre dent sucrée, il est possible de trouver des compagnies qui vendent du chocolat dont le cacao a poussé dans des conditions qui respectent les équilibres écologiques et la qualité de vie des fermiers.
Les plus grandes compagnies chocolatières n’ont malheureusement pas la réputation de respecter l’environnement, ni les producteurs, mais certaines compagnies comme Camino ont mis en place des politiques très sévères à cet égard. Recherchez les logos équitables sur le chocolat que vous achetez et, si votre épicerie n’en tient pas sur ses tablettes, n’hésitez pas à le demander.

 

 

Octobre (5)

« Nos torts nous emportent tous comme les feuilles mortes balayées par le vent. » (Ésaïe 64, 5)

Vous avez pris de l’air en râtelant les feuilles mortes? Maintenant, il est temps d’en disposer écologiquement. Plusieurs choix s’offrent à vous :
– vous pouvez les ajouter à votre compost, car elles sont riches en carbone.
– elles peuvent servir de paillis et protéger vos plantes et le pied des arbres pour l’hiver.
– vous pouvez passer la tondeuse dessus pour les broyer et engraisser le sol.
– si vous ne voulez pas les conserver sur votre terrain, votre municipalité en fait probablement la collecte.

 

 

Octobre (6)

« Personne ne déchire un morceau dans un vêtement neuf pour mettre une pièce à un vieux vêtement. » (Luc 5, 36)

Avec la mode du jetable, nous avons presque oublié l’utilité d’un chiffon. Demandez à un enfant de nettoyer un dégât autrement qu’avec un papier essuie-tout et il risque de vous dire que c’est impossible. En plus de nécessiter la coupe d’arbres pour sa fabrication, l’essuie-tout génère des déchets qui s’accumulent dans le dépotoir.
Pourquoi ne pas convertir de vieux draps, serviettes, torchons troués en chiffons réutilisables? En plus de ce geste écologique, vous économiserez sur l’achat d’essuie-tout. Voilà la preuve qu’être écologique est aussi économique.

 

Octobre (7)

« J’ai bien des choses à vous écrire, pourtant je n’ai pas voulu le faire avec du papier et de l’encre. » (2 Jean 1, 12)

Les études, le travail et même le bénévolat génèrent une grande quantité de papier. Le premier objectif est de réduire la quantité de papier utilisé, en évitant d’imprimer certains documents, en imprimant recto-verso, en écrivant sur du papier brouillon. Et lorsqu’on doit imprimer, on utilise du papier recyclé.
Selon Cascades, une tonne (l’usage annuel de quatre classes) de papier recyclé 30% postconsommation économise 5 arbres, 147 kg de déchets et 13 906 litres d’eau. Voilà une manière bien concrète de réduire son empreinte sur notre environnement.

 

Octobre (8)

« De fait, nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ. » (2 Corinthiens 2, 15)

Vous aimez les bonnes odeurs? Si vous avez des diffuseurs de fragrance dans votre maison ou vous aimez beaucoup l’encens, il serait bon de se questionner au sujet de leur impact sur votre santé et l’environnement. Ces produits ont généralement des composés organiques volatils (COV). Ces solvants synthétiques sont faits à partir de produits pétroliers et sont potentiellement cancérigènes. Bref, ça ne sent pas si bon que ça.
Pourtant, il existe tant de façons de répandre de bonnes odeurs avec des produits naturels : des copeaux de cèdre, des pelures d’orange, de la cannelle râpée sont des alternatives peu dispendieuses. Des branches de lavande et des huiles essentielles peuvent être cher à l’achat, mais durent très longtemps. Que ça sent bon chez vous!

 


Novembre (1)

« Arrive une femme de Samarie pour puiser de l’eau. Jésus lui dit : ‘Donne-moi à boire.’ » (Jean 4, 7)

 

Le thème de l’eau est récurrent dans la Bible. Dans la tradition chrétienne, nous utilisons l’eau pour baptiser, pour bénir, pour faire pénitence. Puisque nous sommes en relation avec elle, il serait cohérent de l’utiliser avec respect, comme une sœur.
Une bonne manière de prendre soin de cette ressource précieuse est d’éviter de boire de l’eau embouteillée et de choisir l’eau du robinet. Quand on boit l’eau embouteillée, le « coût énergétique du cycle de vie de cette bouteille d’eau est équivalent, en moyenne, au quart de cette bouteille en pétrole. » (Pacific Institute) L’eau est un bien commun et ne devrait pas être vendue. Par souci de justice, commençons à boire l’eau qui coule gratuitement de nos robinets!

 

 

Novembre (2)

« Une bonne nouvelle qui vient d’un pays lointain, c’est comme de l’eau fraiche pour une bouche desséchée. » (Proverbes 25, 25)

 

Utiliser de l’eau froide pour faire la lessive est aussi une bonne nouvelle pour votre facture d’électricité! Vous pouvez économiser environ 80 % des coûts d’énergie de la laveuse en utilisant de l’eau froide plutôt que de l’eau chaude quand vient le temps de faire une brassée de lavage. Pour une laveuse ordinaire, c’est environ 220 $ d’économie par année. Et si votre vieille laveuse mérite d’être changée, optez pour une laveuse qui requiert moins d’eau et moins d’électricité.

 

 

Novembre (3)

« Ah, si je pouvais avoir des ailes comme une colombe! Je pourrais m’envoler et me poser ailleurs. » (Ps 55, 7)

 

L’auteur biblique de ce psaume n’avait probablement pas les avions en tête lorsqu’il rêvait de s’envoler au loin. Il est clair que l’achalandage dans les aéroports fracasse des records chaque année, malgré les prix du pétrole qui grimpent en bourse. Malheureusement, les émissions de carbone des avions ont un impact deux fois plus grand sur le réchauffement de la planète en raison de leur altitude. De plus, avez-vous songé à la quantité de carburant nécessaire pour faire décoller un avion?
Si vous devez voyager par avion, visitez www.planetair.ca pour calculer la pollution émise lors de ce vol. Vous pouvez même acheter des crédits de carbone qui serviront à financer des projets de remplacement de technologies plus propre dans les pays pauvres. Autrement, vous pourriez planifier des vacances au Québec, car il y a plein de lieux à couper le souffle dans notre propre pays.

 

 

Novembre (4)

« [À l’intérieur du Temple,] tout était en bois, depuis le sol jusqu’aux fenêtres. Les fenêtres elles-mêmes étaient recouvertes de lattes de bois. » (Ezéchiel 41:16)

 

Alors que nos fenêtres laissent entrer la brise et le soleil dans nos maisons en été, elles peuvent être responsables d’une grande perte de chaleur en hiver. En fait, jusqu’à 25 % de la chaleur d’une maison est perdue par les fenêtres.
Cet hiver, installez une pellicule plastique sur l’intérieur des fenêtres pour éliminer les fuites d’air. Cette pellicule est facile à trouver dans les magasins de rénovation et ne prend que quelques minutes à installer. Économisez de l’argent sur la facture de chauffage et augmentez votre confort!

 

 

Novembre (5)

« Le vêtement, le tissu ou le tricot, ou tout objet de cuir, que tu laves et d’où disparaît la tache, se lave une seconde fois et devient pur. » (Lévitique 13, 58)

Le nettoyage à sec est une invention splendide pour « laver » les vêtements sans eau. En fait, on utilise le perchloroéthylène (PERC), un produit pétrolier de synthèse très polluant. Il s’agit d’un des contaminants atmosphériques et d’eaux souterraines les plus répandus au Canada. Depuis l’an 2000, le PERC a été classé substance toxique, car il tue des plantes et cause des cancers. D’ailleurs, les femmes enceintes ne sont pas autorisées à travailler dans ces entreprises.
Heureusement, certains nettoyeurs à sec optent pour des produits écologiques. D’autres font d’énormes efforts pour récupérer les résidus dangereux et tout recycler. Recherchez le nettoyeur écologique le plus près de chez vous grâce à  www.greenearthcleaning.com

Novembre (6)

« Les caravanes se détournent de leur route, elles s’avancent au désert, et puis s’égarent.» (Job 6, 18)

L’histoire du Canada ne pourrait pas s’écrire sans mentionner le train qui nous a permis de parcourir de vastes distances. À partir des années 1950, il y a eu un grand virage vers l’autobus voyageurs, puis plus récemment l’avion entre les provinces. Selon une étude de Allianz, le train émet 46 g de CO2 par km par personne, comparativement à 67g pour un autobus, 125g pour une voiture moyenne et 130g pour un avion commercial.
En plus de son avantage écologique, le train permet de relaxer en ayant les mains libres et assez d’espace pour les jambes, de bouger facilement au besoin, de téléphoner ou de se servir d’internet. Le train de banlieue est avantageux dans les grandes villes, puis Via Rail est pratique entre les grands centres. Vous économiserez beaucoup en réservant votre billet à l’avance.
www.viarail.ca

Novembre (7)

« Avec un sel je refondrai ta mousse, j’éliminerai tous tes déchets. » (Ésaïe 1, 25)

Le styromousse est une merveilleuse invention pour l’isolation thermique. En plus, il se vend à un prix très accessible, mais le coût environnemental est très élevé. D’abord, il n’existe que très peu d’endroits qui le recyclent, car cette matière est principalement composée de bulles d’air, donc les coûts de transport dépassent la valeur de la masse de matière. Ensuite, le polystyrène expansé n’est pas biodégradable, donc il persiste dans la terre pendant des centaines d’années.
Sachant cela, il faut maintenant avoir l’audace de refuser le styromousse aussi souvent que possible. Les barquettes qui retiennent les légumes : non merci. Un café dans un verre de styromousse : non merci. Et ainsi, on commencera à privilégier les alternatives qui ne causent pas de dommages à la Création.

 

 

Novembre (8)

« La pratique du mal est un jeu pour le sot, celle de la sagesse un jeu pour l’homme intelligent. » (Proverbe 10, 23)

Pour amuser nos enfants d’ici, est-ce nécessaire d’acheter des jouets produits en Asie? Leur fabrication requiert souvent des procédés polluants, sans oublier tout le transport. Offrons à nos enfants des jouets éducatifs qui leur permettent de découvrir la belle Création de Dieu : des jumelles, un télescope, un microscope, une loupe, un vélo et d’autres jouets qui encouragent le plein air.
Offrez-leur des livres sur les arbres, les oiseaux, les champignons. Il existe aussi des cédéroms avec des jeux scientifiques. Invitez-les au musée, au zoo ou dans un parc national. Les enfants veulent quelque chose d’un peu plus ludique? Dans ce cas, plusieurs compagnies canadiennes commercialisent des jeux écolos. Alors, tout le monde gagne.

 


Décembre (1)

« Voici le signe qui vous permettra de le reconnaître : vous trouverez un enfant enveloppé dans des langes et couché dans une mangeoire. » (Luc 2, 12)

 

C’est le Temps de l’Avent, au terme duquel, à Noël, le Messie viendra humblement, enveloppé dans les langes. L’une de nos traditions du temps des fêtes est d’offrir des cadeaux bien enveloppés aux gens que nous aimons. Malheureusement, le papier d’emballage cause de la coupe de dizaines de milliers d’arbres (qui est simplement jeté par la suite).
Cette année, trouvons des alternatives pour envelopper nos cadeaux. Par exemple, nous pouvons utiliser du papier journal ou de vieilles affiches. Certains utilisent des serviettes qui pourront être réutilisées ou d’autres préfèrent les sacs-cadeaux qui s’offrent bien à nouveau. Quand vous envelopperez vos cadeaux cette année, soyez créatifs pour que nos forêts ne soient pas coupées inutilement.

 

 

Décembre (2)

« Les mages entrèrent dans la maison et virent l’enfant avec sa mère, Marie. Ils se mirent à genoux et adorèrent l’enfant; puis ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent des cadeaux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » (Mt 2, 11)

En s’approchant de Noël, le magasinage s’intensifie avec les stationnements achalandés et les centres d’achat débordés. Plusieurs se découragent et ne prennent plus plaisir à offrir des cadeaux. Les plus écolos se sentent déchirés à offrir autant de cadeaux en sachant que l’impact de cette consommation effrénée est la dégradation de l’environnement.

En magasinant un cadeau pour l’être cher cette année, posez-vous ces questions :

  • Est-ce que la personne a vraiment besoin de ce cadeau? Est-ce utile ou signifiant?
  • Quel sera l’impact environnemental en achetant ce cadeau? (Emballage, transport à partir du lieu de production, matériaux de fabrication, etc.)
  • Quel sera l’impact social en achetant ce cadeau? (Conditions des travailleurs, économie locale, aide aux personnes exclues, financement d’un organisme, etc.)

 

 

Décembre (3)

« Un homme offrit un grand repas auquel il invita beaucoup de monde. À l’heure du repas, il envoya son serviteur dire aux invités : ‘Venez, car c’est prêt maintenant.’ » (Luc 14, 16-17)

 

Jésus s’est souvent servi de l’image d’un banquet ou d’une célébration pour comprendre comment Dieu nous offre une vie remplie de joie. En ces dimanches du Temps de l’Avent où la joie de Noël se fait sentir, réfléchissons comment notre banquet est un témoignage de notre amour en Dieu créateur.
Pendant cette saison de réjouissances où nous organisons des fêtes, tentons de conserver un esprit de simplicité et de durabilité. Servez la nourriture sur des plats réutilisables. Si vous servez des produits locaux ou biologiques, assurez-vous que vos invités le savent. Finalement, conservez vos décorations pour l’année suivante.
Dans l’esprit du Temps des Fêtes, faisons aussi un cadeau à la Création!

 

 

Décembre (4)

« Bientôt, je conclurai une alliance nouvelle avec le peuple d’Israël et le peuple de Juda. » (Jérémie 31, 31)

 

Nous vivons un temps de l’année où se nouent de nouvelles alliances. Nous sommes à nouveau témoins de la venue du Messie parmi nous, et nous faisons nos résolutions pour la nouvelle année. Nous sommes aussi invités, cette année, à faire une nouvelle alliance avec Dieu, Créateur de l’univers. Jetez un coup d’œil au site www.myfootprint.org pour mieux identifier les changements qui s’imposent pour vivre en meilleure harmonie avec l’environnement. Prenons des engagements pour agir en gardiens de la Création.

 

 

Décembre (5)

« C’était un arbre magnifique, à la taille élevée, aux branches étendues. » (Ezekiel 31, 7)

 

Quel sapin de Noël choisir? Artificiel ou naturel? Si vous comptez garder le même sapin artificiel pendant au moins 15 ans, cette réutilisation peut être une bonne idée. Sinon, le sapin naturel cultivé offre l’avantage d’avoir absorbé du CO2 pendant sa vie et de ne pas avoir été soustrait d’une forêt, perturbant la niche écologique. Plusieurs villes offrent de prendre ces arbres au début janvier pour les réduire en paillis.
La solution la plus écologique demeure une plante en pot, comme un petit conifère. Cette plante peut donner de la verdure intérieure pendant l’hiver et être transplantée au printemps pour aider au reboisement. Une école, un parc, une église pourrait vous remercier pour cet arbre.

Décembre (6)

« Quant à la décoration d’or sur la façade du temple, il l’enleva en entier. » (1 Maccabée 1, 22)

Les décorations de Noël pour l’extérieur de la maison réjouissent le cœur des passants dans le mois sombre de décembre, mais comment témoigner aussi de son souci écologique. D’abord, éviter les excès, notamment au niveau de la consommation d’électricité. Par exemple, les structures gonflables nécessitent beaucoup d’énergie.
Optez pour une quantité raisonnable de lumières de Noël de type DEL (diodes électroluminescentes). Elles consomment 90% moins d’énergie qu’une ampoule de même luminosité. De plus, éteignez ces lumières au moment d’aller dormir ou installez une minuterie qui les éteindra au plus tard à minuit. Réjouissons-nous en prenant soin de la Création et en économisant l’énergie.

Décembre (7)

« Viens avec moi dans la maison, allons manger quelque chose. Ensuite je te ferai un cadeau. » (1 Rois 13, 7)

 

Votre famille vit-elle de surplus ou de manque?
La Guignolée, vieille tradition de la Nouvelle-France (et de la France médiévale) consistait à chanter aux portes, la veille du Nouvel An, pour demander de la nourriture. Généralement, les paroisses catholiques ont conservé cette tradition de partage, et d’autres Églises l’ont développé, comme l’Armée du Salut.
Le « Dimanche des cadeaux blancs » est plus typique des Églises protestantes. Elle consiste à demander aux enfants de trouver un jouet dont ils ne servent plus, et de l’emballer dans une boîte avec du papier blanc. Cette pile de jouets réutilisés est accumulée lors d’un dimanche de l’Avent et sert à réjouir les enfants plus démunis.
Est-ce le temps de vous départir de certains objets pour partager avec ceux qui ont moins?

 

 

Décembre (8)

« Son activité produit une richesse inépuisable. » (Sagesse 8, 18)

 

Imaginez notre monde moderne sans électricité. Impossible! Et quel appareil est plus écologique : avec fil électrique ou à piles électriques? Un petit appareil qu’on branche dans la prise murale a un moindre impact environnemental qu’un appareil similaire qui fonctionne à piles électriques. Limitez vos achats d’appareils sans fil. Si vous préférez un appareil à pile (ex. : réveille-matin, rasoir, caméscope, téléphone), choisissez des piles rechargeables. Même si le prix à l’achat est plus élevé, l’économie à la longue est substantielle. Puis un jour, il faudra jeter cette pile. Évidemment, il faut la placer dans un bac spécialement conçu pour le recyclage des piles électriques. L’acide et les métaux lourds serviront à concevoir de nouvelles piles. Voilà une habitude durable qui rend cette richesse presque inépuisable.