Notre histoire

Depuis les premières communautés de base, la spiritualité chrétienne était fondée sur un cœur ouvert aux pauvres, aux malades, aux exclus et à toute la Création. Depuis la prise de conscience de la crise écologique actuelle, les chrétiens du Canada se mobilisent pour réduire leur empreinte écologique et ainsi protéger la Création de Dieu.

En 2006, la Maison St-Colomba (à Montréal, QC) engage une étudiante, Fannie Couture, à titre d’animatrice pour l’été dans cette mission de l’Église unie. Remplie de zèle écologique, elle propose plusieurs solutions, telles que le recyclage dans toutes les salles, ainsi que le compostage et un petit jardin le long du bâtiment. Le  « Projet Église verte » fait rapidement son chemin dans les priorités de la révérende Patricia Murphy, la directrice de la Maison St-Columba. Elle partage ce projet avec d’autres pasteurs du Consistoire de Montréal de l’Église unie du Canada.

En 2007, le comité Justice et relations œcuméniques globales (JGER), dont Roger Snelling est président, fonde le comité du Projet Église verte. Rapidement, deux autres lieux se joignent au projet : la Mission communautaire de Montréal (MCM), l’Église unie de Cedar Park. Mme Claire Lyke était la coordonnatrice.

En 2008, le nouveau coordonnateur, Isaac Mundy, consolide le réseau en organisant des activités en collaboration avec quatre lieux : l’Église unie Beaconsfield, l’Église unie Summerlea, Camino de Emaus et le Séminaire uni. Le site internet est lancé, offrant la possibilité aux églises d’échanger les outils qu’elles ont développés.

En 2009, Isaac Mundy quitte pour terminer sa maîtrise et Norman Lévesque devient le premier coordonnateur catholique avec la mission de rendre le projet œcuménique dans le Grand Montréal. Des églises catholiques et anglicanes se joignent rapidement.

En 2010, le 1er Colloque des Églises vertes se tient à l’Église Saint-Charles (Montréal, QC) au mois de février et rassemble 150 personnes. L’aspect œcuménique est valorisé. Au mois de septembre, le projet intègre tout naturellement le Centre Canadien d’Oecuménisme et porte désormais le nom de programme Église verte. Il devient un programme national, d’un océan à l’autre.

En 2011, le programme lance la Trousse Église verte qui contient des ressources qui peuvent guider le comité vert d’une communauté chrétienne à prendre le virage vert. Cette trousse comporte trois sections : l’action, la sensibilisation et la spiritualité. La même année, le programme aide le Domaine Côte d’Ardoise à authentifier l’une de ses bouteilles à titre de « vin de messe », évitant ainsi l’achat de bouteilles importées de la Californie.

En 2012, le 2e Colloque des Églises vertes se tient à l’Église Saint-Nicéphore (Drummondville, QC). Une foule de 130 personnes vient écouter M. Steven Guilbeault et Sr Esther Champagne. Des communautés chrétiennes de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse et de la Colombie-Britannique se joignent au programme, démontrant un rayonnement grandissant au Canada.

En 2013, le directeur, Norman Lévesque, se rend près de Toronto (ON) pour prêcher une retraite intitulée « Prendre soin de la Création » à 50 missionnaires de Scarboro Missions pendant toute une semaine. Des communautés chrétiennes Quakers et Évangéliques se joignent au programme. Le rayonnement œcuménique grandit.

En 2014, le programme Église verte a commencé à demander une contribution annuelle aux communautés chrétiennes inscrites. Le programme offre aussi un service de conférences et de formations.

En 2015, le 14 avril, s’est déroulé le 3e Colloque des Églises vertes à la ville de Québec. Le cardinal Gérald Cyrien Lacroix était présent. Le Réseau des Églises vertes a également entamé le processus d’enregistrement à titre d’organisme de bienfaisance.

En 2016, le Réseau des Églises vertes a célébré son 10e anniversaire à la maison de St- Columba.  Voir rétrospective du Gala 10e anniversaire

En 2017, le 11 mai, s’est déroulé le 4e Forum des Églises vertes à Ottawa, lors du 150e anniversaire du Canada. Il y eu la présence des Premières Nations, et une présence (virtuelle) de la ministre de l’environnement, Mme Catherine McKenna. Ce fut également l’année de plusieurs ateliers et conférences en Alberta. La boite à outils « Temps pour la Création » fut produite pour la première fois.

En 2018, l’organisme lance un nouveau site internet et fait connaitre son plan triennal avec son objectif de 200 églises vertes en 2020.

 

Notre réseau est destiné à tous ceux qui appartiennent au Christ, à tous ceux qui appartiennent à la Terre. C’est une mission à laquelle Dieu nous appelle, afin de ne pas seulement louer le Créateur, mais aussi prendre soin de sa Création qu’il aime (Ps 145).